À l’heure où les écrans, les réseaux sociaux et les smartphones occupent une place centrale dans la vie des jeunes, l’ANSA, en partenariat avec Sopra Steria, mène un projet national pour mieux comprendre les usages numériques des jeunes accompagnés par la protection de l’enfance.
Rompre la reproduction de la pauvreté...
L’augmentation de la pauvreté en France affecte particulièrement les enfants : un enfant sur cinq est en situation de pauvreté. À 4 ans, un enfant issu de milieu défavorisé a entendu près de 30 millions de mots en moins qu’un enfant issu d’un milieu social très favorisé (Hart et Risley, 1995).
Or, la petite enfance – période cruciale pour le développement global et la construction de soi – a un impact décisif sur l’avenir des enfants. En effet, le niveau de langage et le développement socio-affectif des enfants, déterminants pour leur entrée dans les apprentissages scolaires, sont très inégaux dès leur arrivée à l’école primaire. Des expérimentations ont montré, à l’étranger, que la prévention aux tout premiers âges de la vie est un levier essentiel de lutte contre ces inégalités.
...en favorisant l'égalité des chances dès la petite enfance
L’Ansa accompagne ou pilote des actions et/ou expérimentations d’envergure, misant à la fois sur l’universalisme (un meilleur service pour tous) et un ciblage (un service adapté à chacun) pour favoriser l’égalité des chances dès la petite enfance.
Dans ce cadre, l’Ansa joue un important rôle d’appui à la conception et au déploiement expérimentations nationales, exigeant de coordonner de nombreux sites et types d’acteurs, (pouvoirs publics, chercheurs, fondations, acteurs de terrain), du local au national. Elle accompagne également des projets pilotes, notamment en appui à la parentalité (en crèche, PMI, réseau d’assistantes maternelles).
Cette formation permettra aux participantes de s’approprier des méthodes et outils pour renforcer la relation autour du langage et du jeu, avec les familles d’enfants de 0 à 3 ans.
Elle réponse à notre ambition d’essaimer les expérimentations ayant fait leurs preuves en matière de prévention des inégalités.
Pour cela, notre association réalise un état des lieux de l'offre et des besoins des EAJE en matière d'animation de réseau afin de proposer une solution gardois, co-construite avec les partenaires intéressés, et adapté aux enjeux et spécificités du département. Le projet aboutira à une co-animation expérimentale d'un réseau d'EAJE.
Début 2025, le Département de Saône-et-Loire a mis en place un Conseil départemental des enfants et des jeunes protégé·es, pour donner la parole aux enfants confié·es à l’Aide sociale à l’enfance.
Objectif : permettre aux jeunes de partager leur vécu, leurs idées, leurs propositions — et faire entendre leur voix dans les politiques qui les concernent.
Usages numériques en protection de l’enfance
Depuis 2020, l'Ansa travaille en partenariat avec la DGCS pour renforcer la participation des enfants et des jeunes en protection de l'enfance, notamment à travers la redynamisation des CVS.
Pourquoi agir tôt sur le langage ?
Le développement du langage, dès les premiers mois de vie, conditionne la réussite scolaire, l’inclusion sociale et la confiance en soi. Pourtant, des écarts importants apparaissent très tôt selon les contextes familiaux et socio-économiques. Pour y répondre, la Ville de Plaisir et l’Ansa ont lancé une formation-action innovante, fondée sur la montée en compétences, l’expérimentation sur le terrain et l’implication active des familles.
Ce centre ressources, auto-financé par l’Ansa, mène diverses actions comme :
- L’animation d’un réseau d’une vingtaine de formatrices professionnelles de la petite enfance, spécialistes du développement de l’enfant et du langage.
Cette animation de réseau passe par :
Depuis plusieurs années, l’Ansa mène des actions spécifiques en protection de l’enfance, en collaboration avec des services de l’Etat, des conseils départementaux, des associations et des partenaires experts dans trois domaines :
1. La participation des enfants et des jeunes protégé·es pour mieux prendre en compte leurs avis et leurs savoirs expérientiels dans les décisions qui les concernent