Une intervention globale de l'Ansa au titre du mal-logement...

La crise du logement frappe d’abord et avant tout les personnes pauvres et en situation d’exclusion. Il s’agit des 900 000 personnes dépourvues de logement personnel, mais aussi des 2,8 millions vivant dans des conditions très difficiles (logement surpeuplé, sans confort), des 3,6 millions en situation de précarité énergétique, et des 1,2 million ayant des impayés de loyers ou de charges. Afin d’apporter une réponse structurée à ces enjeux, l’Ansa intervient sur tous ces aspects du mal-logement.

Aussi, l’Ansa intervient dans le cadre de projets :

  • à destination des personnes sans domicile, qu’il s’agit de personnes sans-abris ou hébergées, afin de favoriser un accès rapide ou direct à un logement stable dans une approche « logement d’abord » ;
  • visant la prévention des expulsions locatives, afin d’éviter que ces personnes se trouvent, à leur tour, dépourvues de logement ;
  • à destination des personnes mal-logées, vivant dans des logements indignes ou en situation de précarité énergétique.

 

L’action dans le champ de l’hébergement et du logement exige un solide travail partenarial entre institutionnels, associations et bailleurs. L’Ansa accompagne l’ensemble de ces parties prenantes au titre de :

  • la co-construction et l’évaluation de projet innovants ;
  • l’essaimage et le changement d’échelle de bonnes pratiques, qu’il s’agisse des plateformes de précarité énergétique ou le logement d’abord ;
  • la capitalisation, sensibilisation et formation aux pratiques efficaces ;
  • la contribution au débat public.

 

...grâce à la mise en oeuvre du logement d’abord...

Aujourd’hui, les centres d’hébergement sont rapidement embolisés faute de pouvoir organiser des parcours rapides de la rue au logement. Pourtant, des expérimentations ont fait la preuve qu’il était possible, même pour les plus exclus (personnes souffrant de troubles psychiatriques ou d’addictions), d’accéder et de se maintenir dans un logement. Cela exige d’adapter les modalités d’orientation puis d’accompagnement, plutôt que d’attendre des personnes en situation de grande exclusion qu’elles soient adaptées aux dispositifs existants. Depuis 2011, l’Ansa se mobilise pour étendre ces approches dites « logement d’abord » qui permettent d’organiser le droit au logement pour tous.

 

...et au développement d'une approche transversale pour lutter contre la précarité énergétique.

Engagée sur cette problématique depuis 2010 – via notamment la mise en place puis l’essaimage de plateformes territoriales de lutte contre la précarité énergétique – l’Ansa préconise une réponse globale, intégrant les missions de diagnostic, d’accompagnement (social, budgétaire ou technique), d’aides au paiement des factures comme au traitement du bâti.

L’Ansa promeut également une approche transversale, prenant en compte les dispositifs de solidarité dans leur ensemble, que ce soit en matière de minima sociaux, d’aides au logement, d’inclusion financière, de procédures de surendettement, etc. Les solutions à mettre en œuvre couvrent en effet souvent un champ bien plus large que le seul domaine de la précarité énergétique et nécessitent l’implication d’acteurs publics comme privés.

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L’Ansa ❤ les SIAO

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Bilan un an après la réforme du FNAVDL sur le volet « bailleurs »

En 2020, le programme d’accompagnement vers et dans le logement (AVDL) porté par l’Etat se restructure en intégrant le programme « Hlm accompagnés ». Le nouveau programme (FNAVDL) dispose de 15 millions d’euros de moyens complémentaires grâce à un apport des organismes via la Caisse de Garantie du Logement Locatif Social (CGLLS).

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Les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) sont des outils qui visent à sécuriser les structures financées par l’Etat et simplifier leur gestion. Ils offrent une visibilité pluriannuelle sur les financements de ces structures, en contrepartie de leur engagement dans la déclinaison des priorités nationales et territoriales.

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Le Grenelle des violences conjugale, au travers des auditions menées et du travail fourni par les groupes thématiques (réunissant associations, acteurs de terrain, familles de victimes et administrations concernées), a permis d'adopter 46 mesures en novembre 2019.